houssem akrout
Faire un mauvais choix d’orientation peut entraîner frustration, échec académique, ou même chômage à long terme. Voici les pièges les plus courants chez les nouveaux bacheliers tunisiens, avec des conseils pour les éviter intelligemment.
Exemple : Tu choisis une licence en sciences de gestion ou en communication juste parce que « tout le monde y va », ou parce que tu ne sais pas quoi faire d’autre.
Pourquoi c’est un piège : Tu risques de te retrouver dans une filière qui ne te passionne pas, sans motivation, et donc sans performance. Or, sans excellence ou spécialisation, tu ne seras ni compétitif ni employable.
À faire à la place : Fais un bilan de tes forces, tes intérêts, et tes valeurs. Consulte les fiches métiers, les débouchés et les témoignages d’étudiants. N’oublie pas : ton orientation, c’est ton propre chemin, pas celui des autres.
Exemple : Tu choisis une licence en philosophie, en arabe ou en histoire sans savoir ce que tu peux faire après.
Pourquoi c’est un piège : Certaines filières ont des taux de chômage élevés, car peu d’employeurs recherchent ces profils en dehors du secteur public ou académique, souvent saturé.
À faire à la place : Si tu choisis une filière à faible débouché, assure-toi d’avoir un projet clair : recherche, double compétence, master à l’étranger, concours… Sinon, oriente-toi vers une filière plus flexible ou professionnalisante.
Exemple : Tu choisis comptabilité ou traduction sans savoir que l’IA peut automatiser 80 % des tâches dans ces domaines.
Pourquoi c’est un piège : Dans 3 à 5 ans, ces métiers seront radicalement transformés ou remplacés. Si tu ne t’adaptes pas, tu seras vite dépassé.
À faire à la place : Choisis une filière qui coexiste avec l’IA, ou intègre des compétences IA à ton parcours (automatisation, analyse de données, no-code, etc.). Ex : marketing digital + IA = profil recherché.
Exemple : Tu choisis médecine ou droit pour faire plaisir aux parents, alors que tu n’aimes ni les sciences, ni les concours, ni le rythme de travail.
Pourquoi c’est un piège : Ces filières sont longues, exigeantes et parfois très sélectives. Si tu n’as pas une vraie motivation personnelle, tu risques le burn-out ou l’abandon.
À faire à la place : Sois honnête avec toi-même. Un parcours cohérent, aligné avec ta personnalité et ton rythme, mène plus loin qu’un diplôme choisi pour impressionner.
Exemple : Tu choisis une filière nationale peu reconnue à l’étranger (ex : documentation, animation culturelle) sans certification ou double diplomation.
Pourquoi c’est un piège : Tu limites tes perspectives à un marché local parfois saturé. En cas de crise, tu n’as pas d’option de repli.
À faire à la place : Favorise des filières avec une reconnaissance internationale (informatique, ingénierie, santé, langues rares…). Vérifie si les diplômes sont reconnus hors Tunisie et s’ils donnent accès à des masters à l’étranger.
Exemple : Tu fais des études de commerce sans apprendre l’anglais ou sans maîtriser Excel, Power BI, ou ChatGPT.
Pourquoi c’est un piège : Le monde professionnel est anglophone et digitalisé. Même dans le tourisme ou la gestion, l’anglais est un prérequis tacite. Et les outils numériques sont omniprésents.
À faire à la place : Travaille ton anglais (général et professionnel), familiarise-toi avec les outils numériques de base, et explore le monde des IA génératives.
Exemple : Tu continues dans une filière que tu détestes « parce que c’est trop tard pour changer ».
Pourquoi c’est un piège : Tu perds du temps et de l’énergie dans un domaine qui ne te mènera nulle part. L’échec ou l’ennui est inévitable.
À faire à la place : Renseigne-toi sur les passerelles disponibles, les doubles licences, les changements d’institut ou les certifications parallèles. Tu peux toujours ajuster ton parcours tant que tu restes actif et curieux.
L'équipe de Blouma School
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